Un regard sur la semaine aquaculture, porté par fréderic Miché:
Souvenez-vous, les premiers jours de formation à Beg meil, la découverte de l’écosystème littoral, comment, à partir d’une goutte d’eau de mer, le groupe a approché la vie marine.
La mer, milieu vivant, siège d’équilibres fragiles, est la matière première du paludier. C’est également le capital principal d’un autre métier, le voisin du paludier, l’aquaculteur.
Nous avons une semaine pour découvrir des hommes et une activité, la conchyliculture !
Semaine particulière, où l’heure de la marée a rythmé notre emploi du temps : « c’est la marée qui commande ! »
Dès le lundi, dans la baie de Pen-Bé, sur site, au milieu des tables à huîtres, nous faisons nos premières prises de contact. Nous abordons les modalités de production, l’accès aux concessions, le mode d‘attribution mais également nous voyons les techniques d’élevage, et quelques contraintes environnementales.
Le lendemain, nous rencontrons Gilbert, Croisicais pur souche, fier de nous présenter sa production de coques, il nous fait une démonstration de pêche avec sa récolteuse. Ce métier s’est métamorphosé depuis les apports de la mécanisation.
Nos tribulations nous amènent à passer le pont,« jusque de l’autre côté de l’eau », pour découvrir un autre versant de l’aquaculture réalisé en Pays de la Loire. Changement de décor, les deux exploitations qui nous accueillent pratiquent une aquaculture intensive, c’est le contraste total : Production de phytoplancton, maitrise des paramètres biochimiques, pilotage électronique, sélection génétique…
Il ne faut pas croire que nous avons passé une semaine en promenade, les apports en salle nous ont permis d’approcher à la fois les aspects de biologie, de comprendre toute la fragilité de ces productions extensives, mais également de préciser les éléments de la filière conchylicole.
Une semaine « exotique » qui se clôture par une petite dégustation d’huîtres du GAEC DES CHAMPS MARINS.